Le marché automobile a-t-il réellement changé ? Est-il devenu impossible de discuter le prix d'une voiture, qu'elle soit neuve ou d'occasion ?
Commentaires (12)

C'est exactement ça. On dirait qu'ils ont standardisé la chose pour plus qu'on puisse gratter quoi que ce soit. J'ajouterais que le discours écolo y est pour quelque chose aussi. Ils mettent en avant les 'bonus' et 'malus' pour justifier des prix soi-disant fixes, alors qu'avant on avait plus de latitude. En gros, c'est 'prix catalogue ou rien', et si tu veux une option, t'es bon pour la payer plein pot.

C'est vrai que l'argument écologique est de plus en plus utilisé. Mais est-ce que cette standardisation des prix que vous évoquez concerne tous les constructeurs et tous les types de véhicules, ou est-ce qu'il y a des marques ou des segments où la négociation reste encore possible ? Peut-être que ça dépend aussi de la région ?

Pour préciser, je pense que ça varie pas mal selon les marques et les gammes. Sur le premium, t'as encore un peu de marge, surtout si tu prends des options. Mais sur les citadines ou les compactes "de base", c'est devenu super rigide, oui. Et pour la région, bonne question, j'ai pas d'info là dessus.

C'est intéressant ce que tu dis Ethan Smith, sur le fait de lire les petites lignes des "services" offerts. C'est tellement vrai! On a vite fait de se laisser embobiner. Ce qui me frappe le plus, c'est cette uniformisation des prix, cette impression qu'on a moins de pouvoir. J'ai lu récemment des données qui vont dans ce sens. On parle d'une réduction des marges de négo significative ces dernières années, couplée à une augmentation des prix catalogue. En gros, on a l'impression de payer plus cher pour moins de flexibilité. Et l'idée que les concessionnaires deviennent des agents, c'est pas anodin non plus. Si les constructeurs fixent les prix, forcément, ça réduit notre marge de manœuvre. Moi, ce que je me demande, c'est si cette tendance va s'accentuer ou si on va voir un retour de balancier. La pénurie de composants a joué un rôle énorme, c'est sûr, mais est-ce que c'est une situation temporaire ou un nouveau paradigme ? Parce que si c'est durable, va falloir trouver d'autres stratégies pour faire baisser la facture... ou se résigner à payer le prix fort. L'astuce de surveiller les annonces anciennes et les défauts, c'est toujours valable, mais je me demande si ça suffit encore.

C'est un point sensible, Echoïs, cette impression de payer plus cher pour moins de flexibilité. Ton analyse sur le rôle des concessionnaires qui deviennent des agents est pertinente. Ça me rappelle une étude de marché qu'on avait faite l'année dernière sur l'évolution du parcours d'achat automobile. On avait constaté une augmentation de 15% des ventes réalisées à prix catalogue sur les 5 dernières années. C'est pas rien ! Et puis, cette histoire de pénurie, c'est un vrai casse-tête. On a vu des délais de livraison s'allonger de façon délirante, parfois plus de 6 mois, voire un an pour certains modèles spécifiques. Forcément, dans ce contexte, la pression sur les prix s'est accentuée. Les constructeurs ont beau jeu de dire qu'ils ne peuvent pas faire de concessions. Pour répondre à ta question sur la pérennité de cette situation, j'ai bien peur qu'on soit face à un changement structurel. La transition vers l'électrique, avec ses contraintes d'approvisionnement en matières premières et ses coûts de production élevés, ne va pas arranger les choses. On risque de voir les prix rester élevés, voire augmenter encore, au moins à court et moyen terme. Après, il y a peut-être des pistes à explorer du côté des modèles d'abonnement ou de location longue durée. Ça pourrait être une façon de contourner le problème du prix d'achat initial. Mais bon, là aussi, il faut bien analyser les conditions pour éviter les mauvaises surprises… Toujours ces fameuses petites lignes ! L'idée de surveiller les annonces anciennes et les défauts est une bonne base, mais je pense qu'il faut aller plus loin et être créatif. Regarder du côté des ventes aux enchères, des déstockages de fin d'année, ou même explorer les marchés étrangers. Il faut être prêt à sortir des sentiers battus pour espérer faire une bonne affaire, quoi.

Je rejoins complètement Ethan Smith sur sa reconnaissance envers MarkEvent pour le partage de cette étude. C'est le genre d'info qui permet de mieux cerner les enjeux. 👍📚 Ce que MarkEvent soulève sur l'augmentation des ventes à prix catalogue (+15% sur 5 ans !) est vraiment parlant. Cela confirme ce sentiment de perte de pouvoir de négociation qu'on ressent tous. Et l'explication liée à la pénurie et à la transition vers l'électrique est convaincante. On voit bien que les constructeurs ont moins de raisons de faire des efforts sur les prix quand la demande est supérieure à l'offre. 😬 L'idée d'explorer les modèles d'abonnement ou de LLD est intéressante, mais il faut être très vigilant sur les conditions, comme tu le dis. Souvent, ce qui paraît avantageux au départ peut seTransformer en gouffre financier si on ne fait pas attention aux kilométrages autorisés, aux frais de remise en état, etc. 🤔 Pour compléter les pistes que tu as évoquées, je pense qu'il peut également être pertinent de se pencher sur les véhicules de démonstration ou les occasions "0 km". On peut parfois trouver des offres intéressantes sur ce type de véhicules, qui bénéficient déjà d'une décote par rapport au prix neuf. Et bien sûr, jouer sur la concurrence entre les concessionnaires reste une stratégie payante. N'hésitez pas à faire le tour des offres et à mettre les vendeurs en compétition. 💰 Enfin, un dernier conseil : essayez d'acheter votre voiture en période creuse (par exemple, en fin d'année, quand les concessionnaires cherchent à atteindre leurs objectifs) ou lors du renouvellement d'une gamme (les anciens modèles sont souvent proposés à des prix plus attractifs). 😉

Gandalf71 a raison, les occasions "0 km" ou les véhicules de démonstration sont une bonne piste 🧐. Souvent, ils ont très peu roulé et tu peux avoir une dé-cote intéressante sans les inconvénients d'une vraie occasion. C'est un bon compromis si tu veux pas te prendre la tête avec une négo trop dure. 😉

C'est vrai que l'info sur les occasions "0 km" est pertinente. En fait, pour illustrer le truc et voir un peu les tendances actuelles sur le marché de l'occasion, je vous partage cette vidéo de TF1 Info.
Ca recoupe pas mal ce qu'on disait sur la demande qui fait grimper les prix et la disponibilité des véhicules.

Merci Echoïs pour le partage de cette vidéo. C'est toujours bien d'avoir un support visuel pour illustrer nos propos, et TF1 fait souvent du bon boulot de vulgarisation. Tiens d'ailleurs, en parlant de TF1, vous avez vu leur nouvelle série policière ? Bon, bref, revenons à nos moutons... Plus sérieusement, ce reportage confirme bien la tendance générale qu'on évoquait depuis le début. La flambée des prix de l'occasion est une réalité, et elle est directement liée à la pénurie et aux difficultés de production. Du coup, pour ceux qui cherchent absolument à négocier, il faut peut-être se concentrer sur les points faibles des véhicules (petits défauts esthétiques, kilométrage un peu élevé, etc.) pour avoir un argument de poids. Mais c'est clair que la marge de manœuvre est beaucoup plus faible qu'avant.
Ethan Smith :
Je me pose la question depuis un moment. J'ai l'impression que les marges de négo sont de plus en plus faibles, voire inexistantes, surtout sur les modèles populaires. On nous parle de prix 'justes', de transparence, mais est-ce que c'est pas juste une façon de verrouiller les prix et d'empêcher toute discussion ? C'est valable pour le neuf, mais aussi pour l'occasion, où les argus semblent faire la loi. Y'a encore des techniques pour faire baisser le prix, ou c'est cause perdue ?
le 09 Avril 2025